Faisons un point sur le marché immobilier en cette fin 2021…

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Le marché parisien est passé de la frénésie à la raison : les Parisiens prennent le temps de la réflexion avant d’acheter et les délais de vente d’un bien se sont allongés de 18 jours pour atteindre 75 jours en moyenne.

Le marché est tiré par les acquisitions destinées à l’investissement locatif dont la part augmente encore de +3,3% sur douze mois pour représenter 34,5% des transactions. Ce qui explique le succès des petites surfaces vs les appartements familiaux.

A la suite d’une croissance significative des prix en première partie de l’année 2021, on constate une stagnation depuis ces 3 derniers mois, voire une sensible baisse sur le marché immobilier Paris intra-muros (- 1,5% en un an) ; sauf pour les biens de bon rapport qualité/prix qui connaissent toujours une concurrence entre acquéreurs.

Les acquéreurs ont » repris du pouvoir » sur un marché où les vendeurs imposaient les règles du jeu ces dernières années, lorsque les hausses de prix atteignaient de 5%  à 7% par an. La stabilisation des prix du m2 parisien a pour conséquence un regain du nombre de ventes de biens.

Le ralentissement des prix du marché parisien a été dû à plusieurs facteurs : l’incertitude économique dont le COVID est à l’origine, des prix de vente devenus trop élevés, des négociations quant aux prix immobiliers qui ont repris, l’attrait de la banlieue qui répond au  besoin de vivre dans des surfaces plus grandes et d’avoir un espace extérieur suite au confinement, la clientèle étrangère qui n’a pas pu venir dans la capitale pendant de nombreux mois.

Mais l’exode massif tant annoncé des parisiens vers la Province n’a pas vraiment eu lieu ! Seules 11% des requêtes des Parisiens se situent hors de l’Ile-de-France.

 

Les variations des prix varient d’un secteur parisien à l’autre

 

On constate une disparité des évolutions des prix entre les arrondissements et entre Paris et sa banlieue.

La tendance à Paris demeure haussière (+7,3% sur un an à novembre 2021) bien que les prix immobiliers se stabilisent globalement sur les 3 derniers mois.

Maintenant en analysant arrondissement par arrondissement, on assiste à une hausse de plus de 9% dans 2/3 des arrondissements alors que certains quartiers connaissent une stabilisation, voire un ralentissement.

A date, le prix moyen au m2 à Paris est de 11 367 /m2.

Il est cependant à noter que le marché parisien est toujours structurellement tendu avec une tension immobilière de près de 10% d’acheteurs en plus que de biens à vendre.

Mais malgré tout, les biens se vendent globalement moins vite qu’il y a un an. Les acquéreurs prennent plus de temps pour réfléchir et certains d’entre eux sont dans l’attente d’une éventuelle baisse des prix. Ce qui est peut-être un leurre compte-tenu d’une offre structurellement inférieure à la demande et des taux d’intérêt encore très bas.

Vous recherchez la perle rare ? Un bon chasseur immobilier saura vous conseiller et vous accompagner jusqu’à votre installation, et défendra vos intérêts à chaque étape de votre acquisition.

 

Le confinement a modifié la manière dont les Français envisagent leur logement

La banlieue, petite et grande couronnes, tire son épingle du jeu en répondant au besoin d’espace et de nature à la suite de la crise sanitaire.

L’envolée rapide des prix à Paris a aussi exclu les primo-accédants et les jeunes acquéreurs (les moins de 30 ans et les 30/40 ans).

Les prix ont augmenté significativement en Ile-de-France : +7,9% pour le total des maisons et des appartements. La banlieue n’est donc plus un marché de report mais un choix volontaire de la part des acquéreurs!

 

Les maisons en Ile-de-France ont le vent en poupe !

La grande couronne est la gagnante de cette dynamique de l’Ile-de-France. Et l’attractivité des maisons y est pour quelque chose.

Au vu d’une demande en forte augmentation pour les maisons, les prix d’achat flambent bien évidemment (+7%). Un an et demi après le début de la crise sanitaire, l’engouement pour les maisons n’en finit plus de croître. Près de 60 000 maisons ont été vendues entre le 4ème trimestre 2020 et le 3ème trimestre 2021 d’après les notaires du Grand Paris. Soit une hausse en volume de 16% vs la moyenne des 10 dernières années.

On comprend facilement pourquoi cet engouement pour les maisons : plus de surface pour un budget comparable vs Paris, espace extérieur.

Cette attirance pour les maisons se confirment également pour les maisons de campagne, qu’elles soient secondaires, semi-principales (vive le télétravail !) ou principales.

 

 Et où en sont les taux de prêt immobilier ?

Les taux se sont situés à un niveau exceptionnellement bas en 2021, avec une moyenne  de 1,05% toutes durées confondues.

Les bons dossiers ont pu bénéficier de superbes conditions de la part des banques.

 

Quelques exemples de taux :

Sur 15 ans : 0,84%

Sur 20 ans : 0,98%

Sur 25 ans : 1,14%

En revanche, on constate en cette fin d’année, une légère remontée des taux :

Sur 15 ans : 0,87%

Sur 20 ans : 0,99%

Sur 25 ans : 1,16%

Il est devenu plus difficile d’emprunter sans apport personnel (au moins 10%), au-delà de 25 ans et avec un endettement représentant plus de 35% des revenus récurrents. Le nombre d’acquéreurs dont le dossier passera auprès des banques va donc légèrement diminuer.

Ainsi, la concurrence entre les établissements bancaires va s’intensifier sur un nombre un peu plus restreint de clients à financer. Ce qui jouera en faveur d’un maintien des taux bas.

Alors c’est le bon moment d’acheter au vu de la reprise des négociations de prix et des taux bancaires historiquement bas !

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