La crise n’aura pas eu raison de l’immobilier

L’envolée des prix immobiliers sur Paris et dans les grandes métropoles de France s’est  stoppée entre 2020 et 2021. Les prix moyens dans certains secteurs ont même régressé, laissant penser à des acquéreurs qu’ils allaient faire « l’affaire du siècle »! Or, il en a été tout autrement.

Aujourd’hui nous constatons, comme nous l’avions prédit à bon nombre de nos clients, que le marché repart en cette période de printemps toujours favorable à l’immobilier. Mais c’est encore le bon moment d’acquérir un bien car le phénomène des « ventes flash » (appartement vendu lors d’une première visite) que nous avons connues il y a plus d’un an, n’est pas encore réapparu. Sachez malgré tout que les beaux biens se vendent toujours rapidement !

Le redémarrage du marché immobilier tient à plusieurs facteurs : des projets longuement mûris pendant les confinement et qui se concrétisent, une épargne supplémentaire forcée qui permet d’accroître son apport personnel, un taux d’emprunt toujours particulièrement bas pour les bons dossiers (niveau moyen de 1,11% en mars 2021 selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA), une crise sanitaire qui devrait s’estomper progressivement avec la campagne de vaccination, des « filets de sécurité » qui ont préservé l’environnement économique. Et sans oublier que la demande à Paris reste plus importante que l’offre pour des biens de qualité.

 

LE MOIS D’AVRIL 2021 SONNE LE REDÉMARRAGE

Bien qu’il faille être prudent quant à la reprise économique lorsque les diverses aides auront disparu, à date il faut souligner que le printemps tient ses promesses car les acquéreurs reviennent en nombre. Le besoin de se loger demeure intact.

Alors qu’à la fin de l’année 2020, il y avait 5% de plus d’acheteurs  que de vendeurs dans la majorité des 11 plus grandes villes de France, on en constate aujourd’hui près de 10% de plus. La concurrence redouble ; ce qui a mécaniquement un impact sur les prix : sur 1 mois on constate +0,2% au niveau national et +0,3% pour Paris.

Mais bien que moins attentistes, les acquéreurs sont devenus encore plus prudents et exigeants ; c’est que constate au quotidien les chasseurs immobiliers DES MURS A PARIS.

 

 

ET PARIS DANS CE CONTEXTE ?

La capitale a été l’une des villes les plus touchées par le ralentissement de l’immobilier au cours de l’année écoulée (en moyenne -2,1% tous arrondissements confondus).

Ce phénomène peut s’expliquer par :

– un prix au m2 devenu inatteignable pour de nombreux ménages

– le désamour de certains parisiens préférant s’installer en banlieue (surface plus grande à budget identique,  maison avec jardin ou appartement avec espace extérieur), voire en province lorsque la politique de télétravail de leur entreprise s’est avérée s’inscrire dans le temps

– l’absence de la clientèle étrangère dont le pouvoir d’achat est plus élevé.

En avril, pour la première fois depuis 8 mois, les prix parisiens retrouvent une dynamique (+0,3%). Les acquéreurs sont plus nombreux et les délais de vente des biens raccourcissent. Le rapport offre/demande se tend à nouveau.

On constate aussi une résilience des appartements familiaux patrimoniaux qui sont des actifs valorisés sur le marché immobilier. A Paris, dans 60% des arrondissements (et notamment dans ceux où il y a peu de grandes surfaces) les prix au m2 des appartements sont plus élevés que ceux des studios.

Maintenant faut-il projeter que ce nouveau rebond gomme la baisse enregistrée sur l’année écoulée ? Tout dépendra du niveau de la reprise économique dans les mois à venir.